Soumis à l’appel à projets « Partenariats avec l’Enseignement Supérieur Africain » lancé par l'ANR et financé par l’Agence Française de Développement (AFD), dans le cadre de la stratégie « Bienvenue en France » portée par les Ministères MEAE et MESRI, le projet ANR BIOVALOR vise à renforcer la démarche compétences et la culture entrepreneuriale dans la formation supérieure agronomique comme leviers pour l’insertion professionnelle et le développement de la bioéconomie au Bénin. Il s’agit d’une initiative lancée en 2021, portée par Guido Rychen, Directeur de l'ENSAIA (Coordinateur Nord à l’Université de Lorraine) et Enoch Achigan-Dako (Coordinateur Sud à la Faculté de Sciences Agronomiques (FSA) de l’Université d’Abomey Calavi (UAC), à Cotonou au Bénin.
Plus spécifiquement, ce projet d’envergure s’attache à contribuer au « développement durable de la filière agroalimentaire pour une alimentation saine, avec un impact environnement positif ».
Cette année, du 15 au 21 janvier à Cotonou (Bénin), une délégation de 15 membres de l’équipe nord dont le Directeur de l'ENSAIA, Guido Rychen et sept enseignants-chercheurs de l'école ont participé à la 2ème session des rencontres Biovalor.
Les activités de cette 2ème session ont essentiellement été consacrées à la présentation des travaux de recherche des doctorants de l’UAC.
Au total, 8 thèses portent sur 6 filières phares de ce projet d’envergure et de grande importance économique pour le Bénin. Il s’agit des filières riz, ananas, et noix de cajou, ainsi que 3 filières qualifiées « d’orphelines », celles du fonio, du sisrè et du karité. Place aux femmes dans le projet Biovalor avec 6 doctorantes pour 2 doctorants.
Les objectifs de ces travaux seront d’améliorer selon les filières, soit les techniques culturales de ces productions et leur rendement, soit leur mode de transformation et de conservation. Afin de mener à bien ces travaux de recherches, chaque doctorant sera suivi par des directeurs et co-directeurs de thèse à la fois béninois et français. Après chaque présentation par les doctorants et les directeurs de thèse, des échanges ont permis de préciser certains éléments et d’analyser la faisabilité des études envisagées. Autres points fort de ces journées Biovalor : de nombreux échanges ont permis d’une part, de rencontrer les acteurs des filières et d’autre part, d’identifier d’éventuels partenariats, dans l’objectif de complémenter les frais d’expérimentation. Cette semaine riche d’échanges scientifiques dans une ambiance conviviale s’est terminée par la visite d’une usine de production de jus d’ananas bio en présence des équipes de thèse et de leur doctorant.